Comme dit le proverbe,
« La beauté, ou la laideur, est dans l'œil qui regarde, » si on veut,
on peut trouver de la beauté presque n’importe où. William Eggleston a ce
pouvoir de voir les objets et les moments beaux même dans les situations quand presque
n’importe quelle personne dirait que tout est moche. Il m’a appris que la
beauté ne se trouve pas toujours dans les bâtiments nouveaux, ni toujours dans les
jardins si parfaits. Lorsque j’ai décidé d’utiliser Eggleston comme inspiration
pour ces photos, j’ai décidé qu’il faut faire tous comme lui. J’ai commencé à
faire plus d’attention à mes alentours quand je conduisais dans la ville. J’ai
choisi un carrefour que normalement je trouverais assez laid et j’ai commencé à
chercher de la beauté. Cela n’a pas pris beaucoup de temps. Lorsque j’ai cherché
pour la beauté, je l’ai vue. Puis, j’ai pris mes photos comme lui, un cliché
unique. Seulement un moment de prendre l’image que je voulais.
Je pense que la
photographie est comme un poème. Parfois, de découvrir la beauté, on doit regarder
plus profondément que la surface. Quelques verses de Pierre Ronsard disent, « Comme
on voit sur la branche, au mois de mai, la rose en sa belle jeunesse, en sa
première fleur, rendre le ciel jaloux de sa vive couleur… » Sur la surface,
ces verses parlent du printemps. Mais si on pense plus profondément, ces verses
parlent d’une jeune fille qu’il aimait. La photographie est semblable. Parfois,
le message et la beauté se trouvent au-dessous de la surface.
Alors voilà, la
beauté au-dessous de la laideur.