Wednesday, October 5, 2016

« Notre vie a passé pour nous comme un rêve »

Le rappeur Youssoupha a dit, « La vie nous illusionne. On voit pas les choses telles qu’elles sont, on voit les choses telles que nous sommes ». De cette idée, j’ai la capacité d’admirer les œuvres et la vision de Depardon. Lorsque je rentre « chez moi », j’ai souvent tendance à croire que rien n’a changé, mais en fait, beaucoup a changé. Je me demande si les gens de ma ville pensent d’une façon pareille à propos de moi. Enfin, la transformation que je vois dans cette petite ville n’est qu’un reflet de ma vie.





Je peux toujours sentir l’air frais du vent d’automne. Ici j’étais le roi de tous, et ce terrain était mon royaume. A la récréation, j’ai toujours gagné…et bien, c’est-ce que je pensais au moins…



Situé sur Main Street, un autre monument reste figé dans le temps. Mais attention! Si vous y allez, préparez-vous aux chaussures collantes…Le cinéma est un des gardiens principaux de l’ancienne et petite ville que je connaissais. Je me souviens du bonheur que je ressentais à chaque fois que j’achetais un billet, une boisson et du pop-corn pour le petit prix de 4 dollars! Curieusement, ce prix n’a pratiquement pas changé...



J’avais 12 ans, et c’était le dernier jour de l’école. Ma mère m’a enfin accordé la permission de marcher de mon école jusqu’à Bowman’s pour fêter le début de l’été avec des amis. C’est là où je pouvais toujours trouver quelqu’un que je connaissais. Depuis, l’apparence de ce cher magasin a bien changé, mais le sentiment d'être en famille est toujours le même.



La séparation faite par l'arbre distingue l’ancien du nouveau – un symbole du lycée qui relie des générations. Je me souviens d’y avoir assisté une fois à un match de basket des anciens étudiants. Mon père faisait partie d'une des équipes puisque c’était son lycée quand il était adolescent. Le fait de penser à cette expérience invite un déluge de souvenirs de moi-même en tant qu’élève quand je me promenais, comme mon père, dans ces mêmes couloirs. La tradition reste pareille, mais les murs ont évoluées.



Enfin, le symbole des grands changements qui ont eu lieu depuis que je suis parti. Quand j’étais plus jeune, ce site était bien connu comme The Clover Club Chip Factory – une attraction touristique (si c’est possible d’en avoir à Kaysville). Maintenant, une bibliothèque toute neuve du département se tient sur ses ruines.

L'endroit où ils vivent

Quand mes grands-parents ont déménagé à Salem, Utah, j'étais étonnée. Mes grands-parents ont quitté leur grande maison de banlieue pour habiter avec les vaches ? Qu'est-ce qui s’est passé ? Je n'ai pas compris comment mes grands-parents pourraient survivre en plein cambrousse où la brise transporte le goût du foin, où les chevaux sont plus nombreux que les hommes, où les plaines se confondirent avec le ciel.

Dans cette solitude, néanmoins, existe une communauté de vingt maisons, dans lesquels habitent mes grands-parents, avec les décorations d'Halloween et les enfants animés.

Cette juxtaposition entre l'urbain et le rural m'intrigue. J’ai essayé de capture cette juxtaposition dans le style de Robert Adams. J’étais attirée par les détails minuscules qui démontrent un contraste, mais qui passent inaperçus. Je finis mon essai photo avec une photo d’une maison pour mettre les détails des autres photos en perspective. On voit les détails avant qu’on voit la vue d’ensemble. Si j’avais commencé avec la maison, on penserait qu’on déjà comprendre les images, donc on n’aurait pas prêter attention aux détails.    

Ce projet n’est pas un commentaire politique ; plutôt il servit à documenter le paysage changeant. Le paysage aujourd’hui paraît complètement diffèrent du paysage d’Adams, mais, au même temps, il est complètement pareil.

Maintenant, je ne pense au voisinage de mes grands-parents comme une exploitation agricole sale, mais comme une connexion entre le passé et le futur, entre la terre et le bâtiment, entre la nature et l’homme.














Sans-Abri

J'entends souvent des étudiants à BYU disent qu'ils sont pauvres et moi aussi ai dit ça. Mais, j'ai assez d'argent pour le loyer, la nourriture, le gaz et l'assurance. J'ai assez d'argent pour vivre. Comme je l'ai parlé avec les personnes sans-abri autour de Provo je réalise que je suis riche et privilégiée, à bien des égards. J'ai été élevé avec une maison. Je ne trouve pas mon Père mort. Ma mère n'a jamais bu ou fumé quand elle était enceinte de moi. Je suis né en succès et d'autres sont nés dans la pauvreté. Cela m'a fait penser à la citation de Utopia:

 “For if you suffer your people to be ill-educated, and their manners to be corrupted from their infancy, and then punish them for those crimes to which their first education disposed them, what else is to be concluded from this, but that you first make thieves, [lawbreakers or homeless people] and then punish them.”- Thomas More


Que peut-on dit alors, mais que ces belles et remarquablement aimables personnes ont reçu beaucoup moins dans la vie?






Le monde encadré

Nous pensons souvent que les cadres posent des limites à la façon que nous voyons le monde. Par exemple, les cadres signifient les extrémités d'un tableau. Même les cadres invisibles, comme les cadres mentaux, sont des barrières qui limitent notre capacité à penser. Effectivement, nous ne pouvons pas voir au-delà des cadres. On ne voit que les choses à l'intérieur.

Cependant, on pourrait dire le contraire. Les cadres ne doivent pas nous limiter. Ils peuvent nourrir notre compréhension du monde. En effet, les cadres nous aident à concentrer. Ils dirigent notre attention vers des objets spécifiques; ils nous font considérer des choses que nous n’aurions pas remarquées autrement.

Nous sommes entourés des cadres -- les cadres artificiels ainsi que les cadres naturels. Même s’ils posent des limites, ils nous aident à voir un monde qui est parfois trop difficile à comprendre dans son intégralité.







La Ferme


Mon père a grandi dans le sud de lUtah dans une ferme. Ce n’était pas une grande ferme, mais c’était que lui et sa famille qui a travaillé sur elle. En plus de l’élevage de moutons, lui et sa famille a grandi des tomates, patates, courgettes, haricots, et des citrouilles. Avant et après daller à l’école chaque jour, mon père a monté son vélo cinq miles pour aller nourrir les moutons à la ferme. Pendant la saison des récoltes, il a travaillé même des heures plus longues avec son père, son frère, et ses sœurs pour quils puissent avoir tous quils avaient besoin de vendre et mettre en conserve. Il a été beaucoup de travail à faire, en particulier pour une jeune famille, mais mon père crédits tant de son succès aux heures quil a passé à travailler sur la ferme.

Après quil a reçu son diplôme du lycée et servi une mission, mon père a déménage à Salt Lake City, acquis un diplôme, sest marié, et commencé de travailler dans les grandes entreprises. Toutes ces choses sont bien et font parties de la vie quil aime, mais il avait un grand désire que ses enfants, mes frères et sœurs et moi, pouvaient apprendre comment travailler comme il a fait et faire connaître à la vie qu’il a vécu. Alors, il a acheté environ une acre de terrain derrière un lotissement près de chez nous pour que nous cultivons et élever des animaux. C’était sur une échelle beaucoup plus petite que lui, mais nous les enfants avons appris comment planter et récolter des légumes, donner le biberon aux petits moutons, et construire des granges et systèmes dirritation. Quelques de mes souvenirs favoris sont quand nous avons construit une cabane dans les arbres, quand nous avons eu un combat de peinture en peignant la grange, et quand nous avons donné les cochons un gâteau avec un glaçage pour lanniversaire de ma petite sœur.

Je garde les souvenirs et les leçons que jai appris pendant mon enfance très proche de mon cœur. Peut-être quils ne sont pas aussi réels que les expériences que mon père sur la ferme (après tout, les miens se sont passés dans la banlieue dUtah), mais ils mont fait une partie qui je suis aujourdhui. Mon père continue cette tradition de la ferme aujourdhui avec la prochaine génération, mes nièces et neveux, dans leurs arrière-cours. Voici quelques photos que je crois documentent cette tradition de la ferme de la famille Judd.






L'autre côté

Cecily Fitch
French 457
L’autre côté



Eugène Atget, un photographe français de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, prenait principalement des photos documentaires qu’il vendait aux peintres comme modèle.  Bien qu’il n’ait pas considéré que ses photos aient été des œuvres d’art aussi bien qu’une façon de gagner sa vie, elles continuent à inspirer nombre de photographes aujourd’hui, y compris moi-même.

La constance chez Atget, en prenant des photos qui montrent des sujets dans la vie réelle, a inspiré cette série de photos.  L’idée est de montrer, à travers mes photos, des facettes différentes de ma vie, d’une manière très réaliste, tout comme celles d’Atget.  J’aimerais présenter cinq thèmes qui ont formé mon caractère et ma raison de vivre.  Pour réaliser ce but, je me suis efforcée de trouver des côtés moins explorés de mes sujets et moins attirants.




La science progresse à un prix. Parfois, afin de comprendre les mécanismes complexes de la vie, il est nécessaire de faire des sacrifies. Travailler avec les animaux apporte beaucoup de joie, d’opportunités d’apprendre, et de satisfaction ; toutefois, le travail n’est pas toujours agréable.





Parler une deuxième langue peut ouvrir un nouveau monde à l’orateur.  La langue donne accès à la culture et aux interactions d’un peuple étranger.  Pourtant, l’acquisition d’une langue est parfois semblable à se trouver dans le noir.  Rien n’est clair dans l’esprit et les motivations pour maîtriser cette connaissance sont floues et difficiles à distinguer.



  
Le mouvement capte les spectateurs ; il les inspire et les émeut.  La danse classique représente une forme de danse simple et élégante dans sa beauté.  Cependant, le spectateur ne réfléchit pas souvent au travail exténuant de la danseuse ; car le travail d’une danseuse est justement de cacher parfaitement toute trace d’effort, transportant son public dans un monde fantastique.


 

La famille représente un idéal religieux du rang le plus élevé. Elle a la capacité de nous mener à une joie profonde et inimaginable.  Malgré cela, elle peut être aussi la source la plus intense de notre douleur.  Plus souvent, ces deux sentiments sont liés inséparablement dans les activités quotidiennes de la vie familiale.




La nature rappelle facilement l’état éphémère de la vie.  Rien n’est éternel.  Le changement peut provoquer la crainte ou la tristesse, mais il n’est pas forcement mauvais.  Il peut paraître beau ou laid, cela dépend de la perspective.  Avec chaque perte, nous gagnons quelque chose.




Tout dans la vie a deux côtés.  

La main d'oeuvre: un paradis idyllique


Pendant et après la révolution de 1848, le peuple français repoussait tout ce qui symbolisait la monarchie d’Orléans. La France a vu une évolution en beaucoup de domaines différents et un domaine en particulier qui illustre bien cette évolution est les changements dans les arts, notamment l’évolution des beaux arts du romantisme au réalisme.
Jusqu’à la révolution de 1848, le romantisme, qui dépeint la vie émotionnelle et qui glorifie le passé et la nature, était le mouvement le plus populaire du siècle. Les années après 1850 voient l’apparition d’un nouveaux mouvement artistique, le réalisme. Ce mouvement dépeint la vie du peuple contemporain et la réalité de leur vie de tous les jours, comme par exemple la vie conjugale et le travail de salaire. L’objectif des réalistes était de faire la contrepartie de la rêverie du romantisme.
Mon travail photographique sera un mélange des éléments de ces deux mouvements. L’objectif sera d’illustrer une citation de Ben Jonson, “All concord’s born of contraries” en créant une sorte de pictorialisme en superposant des modifications romantiques sur un thème réaliste, précisément la main-d’oeuvre.   

“C’est toujours quand on a droit à une grasse matinée que les travaux commencent chez le voisin.”
Michèle Bernier

"Vu la productivité qu'on a fait, on va obligatoirement vers une baisse de la durée du travail."

Pierre Larrouturou



“La route de l'enfer est pavée de travaux en cours.”
Philip Roth


"On se demande où on trouve le courage de se lever le lendemain matin et de retourner au travail, et d'être séduisante et gaie, et de donner du courage à tout le monde alors qu'on voudrait plutôt mourir que de continuer cette vie-là."
Jean-Paul Sartre

"Dans notre ménage, il n'y a pas de travaux réservés aux hommes et des travaux réservés aux femmes; nous nous sommes partagés exactement les tâches de la maison. Ma femme fait tout ce qui est emmerdant, et moi je fais le reste."
Georges Wolinsky

“Si nombreux que soient les travaux finis, ceux qui restent à faire sont plus nombreux.”
Proverbe burkinabé