Un plafond ou...?

« Tout le paysage humain a une signification culturelle. » Cette citation vient du projet « New Topographics », où les photographes ont bien capturé les endroits quotidiens (comme des stations-services), par ce moyen les rendant importants et les parties d’histoire. D’habitude, les stations-services ou les supermarchés ne sont pas très remarquables puisqu’on les voit tous les jours. On devient habitué. Mais si on les voit dans un autre contexte, comme dans un livre de la photographie, on peut remarquer comment ils sont étranges ou uniques ou bizarres. Ils changent aussi avec le temps (i.e. ils sont détruits et reconstruits dans un nouveau style, etc.) et donc, dans une photo ils deviennent vraiment des artéfacts. Je parle du même concept qu’avait Marcel Duchamp quand il a mis cet urinoir sur le côté. Par maintenant cette notion de regarder le quotidien comme des objets d’art ou d’histoire est devenue probablement clichée mais elle est toujours pertinente. Cette idée m’aide a mieux apprécier la ville où j’habite et donc, à mon avis, si elle n’est plus « révolutionnaire », elle est certainement encore puissante et utile. Moi, j’ai décidé de jeter l’œil où d’habitude je ne regarde pas avec intérêt. J’ai commencé à regarder les plafonds de Provo et Orem et j’ai réalisé comment ils sont divers chacun. Du plus simple au plus compliqué, j’ai trouvé la symétrie et aussi un certain aspect abstrait agréable.