J’ai emprunté une
appareil photo de la bibliothèque. Sur la carte mémoire, les photos restaient, un
témoignage des vies inconnus. Je me suis sentie voyeuriste. J’avais un coup
d’œil dans ces vies des inconnus. J’ai pensée à leurs vies. Les photographes d’origine
habitent dans la même ville que moi, ils assistent à la même université que moi,
et ils fréquentent les mêmes lieux que moi, mais on ne s’est jamais rencontré.
En dépit de leur anonymat, je les connais dans une façon unique. J’ai vu des mémoires
intimes—des mémoires ce qui ne m’incluent pas.
Mais, peut-être ils
peuvent. J’ai décidé de m’ajouter dans quelques photos. En faisant ainsi, j’ai
pénétré ces mémoires auparavant fermées. En plus, j’ai créé des nouvelles
mémoires. J’ai créé des moments fausse—une réalité que je connais seulement —et
les photographes d’origine ne sauront jamais.
Dans le style de Sophie
Calle, j’avais pris ces photos trouvées, et j’ai inséré moi-même dans les histoires
personnelles.
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