Quand nous avons parlé de William Eggleston et ses plaintes à propos de la
laideur du Memphis, je me sentais la même- il n’y a rien de chose belle à photographier
ici. Heureusement pour Eggleston, son ami John Szarkowski, un conservateur du
MOMA, lui a dit de faire photographier les choses déplaisantes.
Je viens du
Midwest, mais je me trouve la nature là plus riche; les couleurs des nombreux
arbres, les bâtiments construisaient dans le XIXème siècle encerclés par les
plantes grimpantes, c’est plus beau que le monde de béton et l’architecture des
années ’80 d’ici. Je n’ai aucun amour pour ses choses. Quand on parle de la beauté, c'est bien sûr subjectif, alors, c'est juste ma définition de la beauté.
Récemment, j’ai
passé une nuit dans un Super 8 en Idaho. Vraiment, je ne suis pas une snob quand
je choisis une hôtel– mon portefeuille m’exige d’être économe. S’il y’avait un
lit propre et une douche, je pourrais dormir n’importe où. Néanmoins, je ne
mentirai pas- cet hôtel n’était pas beau. Il avait grand besoin d’une
rénovation. Avec ce tâche de l’essai à l’esprit, j’ai pensé et j’ai rejeté idée
après idée et soudainement dans ma tête, il y’avait Eggleston et ses photos de
Memphis. Il avait fait plus avec les couleurs et les photographes de rue, mais
en jetant un coup d’œil autour la chambre, j’ai reconnu la possibilité de
découvrir les belles formes en noir et blanc. Alors, j’ai pris le conseil de
Szarkowski, et j’ai photographié la laideur.
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