Wednesday, February 29, 2012

"That our Flag Was Still There"

"O! say can you see by the dawn's early light,
What so proudly we hailed at the twilight's last gleaming,
Whose broad stripes and bright stars through the perilous fight,
O'er the ramparts we watched, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof through the night that our flag was still there;
O! say does that star-spangled banner yet wave,
O'er the land of the free and the home of the brave?"
J’ai commencé ce projet par chercher quelque chose complètement différent que je voulais. Je cherchais les choses et les gens qui ont exprimé une sorte de négativité contre nos pays mais j’étais étonnée de trouver qu’il y a une certaine nationalité qui existe toujours ici, sous la forme simple d’un drapeau Amérique. Je me suis promené des voisinages qu’on s’est attendu de trouver l’oppression. Au lieu de trouver le désespoir j’ai découvert une sorte de beauté et d’espoir par ces drapeaux. Ils nous rappellent d’où nous venons et ce que nous, comme une nation et un monde, essayons à faire.





La Côté Sinistre de Provo

Une fois Brassai a dit “il n’y a rien plus surréelle que la réalité”. Cette côté de la vie qui vous laisse mal à l’aise, cette côté anormale, est ce qu’il a essayé de capturer avec sa photographie. Il a pris des photos de Paris la nuit avec des réverbères beaucoup plus brillants que normal. Donc ils nous font penser si je regarde cette photo d’assez près, peut-être je verrais un être transparent puisque cette scène n’est pas tout à fait…agréable. Ses photos sont typiquement foncées et phantasmiques. Bien que ses photos étaient surréalistes, ils ne peuvent pas être mis seulement dans cette catégorie. Ils ont une côté sinistre, qui fait peur, qui essaie de choquer un peu. Alors, voila qu’il m’a bien servi pour l’inspiration.



À BYU c'est toujours l'heure pour le sommeil

 "The amount of sleep required by the average person is five minutes more."
 -Wilson Mizener
Ce n'est pas de mystère que des étudiants ne dorment pas assez. Avec les exigences de l'école, du travail, et bien sûr la vie sociale (s'il y a assez de temps pour ça), beaucoup d'étudiants luttent de rester éveillés et conscients. BYU n'est pas d'exception. Même si la majorité des étudiants sont LDS et réclament à adhérer aux principes de la Parole de Sagesse, qui nous enseigne de pratiquer des bonnes habitudes de sommeil, trop beaucoup souffrent d'un manque de sommeil. Plusieurs études de sommeil indique que des étudiants devraient avoir au moins 7 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Beaucoup de problèmes découlent du manque de sommeil, y compris de mauvais résultats scolaires, la mauvaise mémoire, la prise du poids, la dépression, et un plus grand risque de la maladie. Une étude publié dans le Journal de la Santé des Adolescents a trouvé que seulement trente pour cent des étudiants dorment au moins 8 heures par nuit. Pour les étudiants à BYU, il faut trouver du temps pour le sommeil chaque fois que c'est possible, même si cela nécessite un peu de créativité et de flexibilité.




 



 



 
 
 








La Parentalité


Moi, je n'ai pas d'enfants. Mais j'en veux. Je regarde mes six frères et sœurs et leurs jeunes familles, et je suis jaloux.  Quand je vois mes nièces et neveux, je me sens que je manque cela dans ma vie.  Je veux aussi une belle famille.  Je veux aussi être parent.  Cependant, les enfants me font peur de temps en temps.  La parentalité m'apparait une chose très compliquée. 


On veut tous, bien sûr, une famille parfaite: une famille sans problèmes qui n'a que d'amour l'un à l'autre. Mais cette image est souvent trompeuse. D'être parent nous exige beaucoup plus.  La responsabilité qui vient avec ses rayons de soleil est souvent exclue de cette représentation.


Ma soeur et son mari ont trois enfants qui sont très différents l'un de l'autre.  Je les ai suivis un dimanche pour voir la realité.  Les préparatifs pour l'église sont une grande operation.  Chaque enfant a ses propres idées de ce qu'il faut faire avec le peu de temps avant l'église.  Et le bébé a besoin d'attention constant; car quoi que l'on fasse, elle n'est pas contente.


Mais, bien que je ne sois pas parent, je peux voir la valeur en voyant son enfant s'efforcer pour apprendre à lire.  Ces experiences ne viennent qu'une fois dans la vie. 


Les frères sont souvent en train de se bagarrer, ce qui rend les moments où ils jouent ensemble d'autant plus spéciaux.  Les parents doivent adorer les moments où c'est apparent que leurs enfants s'aiment.


Un jour, je veux la même experience.  Je veux avoir mes enfants autour de moi et je veux qu'ils soient aussi genereux, gentils, et joyeux.  Quand son père s’est plaint du prix d’un appareil electronique dans un pub, la tendresse d’enfance s’est montrée: “Papa, j’ai une idée. Je peux te donner tous mes dollars?” Je veux les larmes et les bagarres autant que les petits "Je t'aime." Moi, je veux être parent.



Une promenade dans la "bulle"


D’origine, je viens de New Jersey. J’ai passé toute ma vie là-bas avant de venir à l’université. Pour être honnête, ma première impression de Provo n’était pas vraiment bonne. Je trouvais la culture étrange et les gens plus qu’un peu isolés dans ce qu’on appelle la bulle, ou « the bubble. »

Maintenant mon avis est tout à fait diffèrent. Je reconnais que la culture est toujours très « unique », mais au fur et à mesure j’ai appris comment aimer ces différences.

Cet essai a été inspiré par Henri Cartier-Bresson et son moment décisif. Cependant, comme on peut facilement voir, il n’y a pas de personnes dans les images. Plutôt, j’ai pris des photos des objets uniques et « décisifs » que j’ai trouvées pendant ma « promenade dans la bulle ». Ces objets symbolisent des expériences mémorables que j’ai eues ici a Provo et, à mon avis, décrivent la culture un petit peu aussi.



Le miroir foncé

Le bus magique

Les dragons silencieux

Le guerrier confus

Le robot perdu

Transport commun


Moi, je voulais faire des photos des gens: des foules, des interactions quotidiens, des regards partagés ou échanges,  quelques moments décisifs, peut-être; des images d'après Cartier Bresson, Doisneau, Erwitt; c'est à dire, dans la ville. J'ai rencontré plutôt un vide: un manque des gens. Ce n'est pas que l'homme cesse d'exister dans la ville. Surtout pas. Les gens travaille ensemble, vivent ensemble, nous, à BYU, nous étudions ensemble. Mais nous ne marchons, ne voyageons plus ensemble. On partage la route, oui, mais avec des voitures sans visages. 

A la recherche de mes foules, j'ai trouvé par hasard un autobus. Ce n'était pas jaune. Il n'y avait pas d'écoliers dedans, ni de chauffeur. En fait, il n'y avait personne. Aucune trace, aucun empreinte. Il était blanc et couvert de neige. Ça a rappelé « Les Américains » de Robert Frank mais à l'envers, et cette impression m'a frappé : on dit que nous sommes "américains", nous aussi, mais qu'est-ce que cela veut dire, être citoyen d'un pays? Est-ce possible être citoyen en isolation? Quelles universalités est-ce qu'on partage sinon les villes qu'on habite?


On dit "habiter" une ville mais la ville vous habite-vous 
«possède»-aussi, mais pas jusqu’à ce que vous marchez ses rues, écoutez ses murmures et apprenez de près ses subtilités. Est-ce qu'on habite donc tous le même pays? Est-ce que c'est le même pays qui nous habite, qui nous possède? 



Provo


Springville

SLC

SLC

SLC

SLC
SLC

 Springville



“To walk is to lack a place. It is the indefinite process of being absent and in search of a proper. The moving about that the city mutliplies and concentrates makes the city itself an immense social experience of lacking a place -- an experience that is, to be sure, broken up into countless tiny deportations (displacements and walks), compensated for by the relationships and intersections of these exoduses that intertwine and create an urban fabric, and placed under the sign of what ought to be, ultimately, the place but is only a name, the City...a universe of rented spaces haunted by a nowhere or by dreamed-of places.”


 ― Michel de CerteauThe Practice of Everyday Life










Provo de pluie

            Nous habitons Provo : la Vallée de joie, un communauté d’étudiants, une « bulle ».  La population de cette ville est quatre-vingt-huit pour cent mormon et les stéréotypes de cette culture sont aussi répandu. Quels stéréotypes ? la joie permanente, le soleil toujours, le mariage trop rapide, des familles avec une dizaine d’enfants, l’idée de « mormon fashion blogger » etc. Peut-être que certains sont réels, mais est-ce que « Provo » est vraiment toujours heureux? À la tombée de la nuit, cette « happy valley » devient un autre monde, en particulier, quand il pleut. Il pleut, et le monde de montagnes douces avec une couche de givre, le campus d’étudiants amoureux qui marchent la main dans la main, la cité animée avec la circulation bondée évoluent dans un univers vide, mais aussi plein : plein d’obscurité, de réflexions, de lueur néon et bizarre. Provo de pluie, avec ses lumières étranges et ses rues désertes, est un monde de miroirs qui reflet une réalité : la vie n’est pas toujours éclatant et belle. La vie n’est pas toujours le soleil et la joie, mais nous pouvons toujours trouver quelque chose d’intéressant ou de nouveau.  Les gouttes de pluie tombent au hasard partout la ville, ces gouttes de réalité touchent tout, et pour quelques instants, le monde, les réflexions, la réalité sont amplifiés. C’est un goût bref de l’au-delà, et c’est fascinant…





Ne jugez pas un frigo

Dans le 19ème siècle, les abattoires et les brasseries ont commencé à appliquer un principe qui existait depuis plus de mille ans : la réfrigération.  Ce n’était qu’en 1911 que General Electric a produit le premier frigo pour la maison.  Cette nouvelle industrie s’est développée au point qu’aujourd’hui, ce n’est plus considéré un produit de luxe, mais une nécessité à avoir dans chaque maison.  Certaines familles peuvent même en avoir plusieurs, un pour chaque étage.  Un frigo, c’est une partie quasiment invisible de notre vie qu’on ne regarde que lorsqu’on a en tête la nourriture cachée à l’intérieur.

Pourquoi donc parler des frigos ?  Pourquoi les photographier ?  Pensez à un frigo.  Vous imaginez sans doute le frigo dans votre appartement.  Vide ou rempli, noir ou blanc, c’est à peu près la même image.  On confronte tant de frigos qui sont plus ou moins la même chose, et on présume qu’ils sont tous comme ça.  Mais comme les gens, il n’y en a pas deux de pareil.  



« Le miraculeux devient la norme. » Henry Miller 


« Un, c’est bien, mais deux, c’est mieux ! »



C'est comparer les pommes aux oranges.




« La science nous affranchit des préjugés. »  Pierre Larousse





« Ce n’est jamais trop tard d’abandonner vos préjugés. »  Henry David Thoreau


Une Journée Dans la Vie de Shea

En 1952, photographe Henri Cartier-Bresson a publié un livre intitulé "Images à la sauvette”, qui a révolutionné le monde de photo-journalisme et a popularisé la notion du "moment décisif" dans la photographie. Cartier-Bresson a cru que la photographie, contrairement à la peinture, consiste à reconnaître une réalité de la vie et apprendre à organiser les formes dans l'image de telle manière qu'ils représentent ce fait. Dans son livre “Images à la sauvette”, Cartier-Bresson a réussi à capturer ces “faits de la vie” dans plusieurs villes à travers le monde. Pour cet essai, j'ai aussi tenté de capturer quelques "moments décisifs", mais dans un contexte différent et avec un sujet très diffèrent.

Le sujet que j'ai choisi c'était mon chien, Shea. Elle est un boxer de 10 mois qui, au cours de notre amitié, a changé pratiquement chaque aspect de ma vie.  En espérant de dépeindre sa vie quotidienne, j'ai passé toute la semaine dernière en attendant à la maison pour quelques moments qui définissent la vie Shea en tant que mon chien. Malheureusement Shea, encore un chiot (et un boxer), n'était pas exactement coopérative au cours de nos séances de photos. Non seulement que j'ai trouver des compositions qui pourraient être considérés comme agréable esthétiquement, mais je devais aussi penser à des façons de placer Shea dans les cadres. En plus, j'ai dû attendre pour le moment parfait.  Je ne peux pas vous dire combien de moments ont été perdus parce que Shea n'était pas dans l'image.  

J'espère que j'ai été capable de capturer quelques "moments décisifs" qui reflètent une journée dans la vie de Shea.



Le Cycliste

L'Aspirateur

Le Parc


La Poste

Le Noeud

l’amérique aujourd’hui

Deux femmes derrières un drapeau américain, sans expression, sans visage ; des voyageurs noirs et blancs, jeunes et vieux, séparés dans un bus public ; un militant criant toute seule sur un bâtiment au centre-ville. Ça, c’était la vie réelle de l’’Amérique pour Robert Frank, l’image authentique. Il a évité de donner un contexte pour ses photos parce que le but de sa photographie était d’inspirer, de provoquer ses voyants à penser aux messages possibles, à trouver leur propre sens dans son travail. Inspirée par son attachement à la vie quotidienne, j’ai aussi trouvé de l’inspiration d’Eggleston, qui a pris des photos des choses laides. Frustré par le manque de beauté qui l’entourait à Tennessee, il a décidé d’embrasser la laideur, de créer des images qui ne « disaient » rien. Provo, mon propre Tennessee laid, m’a conduit à suivre presque le même chemin. Mais je ne pouvais pas me contraindre de former un message très fort, de donner un contexte qui ne peut pas être mal compris.

Le style de ces deux photographes n’est pas la seule similarité que j’ai trouvée parmi nos travails. Sans me rendant compte, j’ai formulé un thème de « rouge, blanc, et bleu » exactement comme Eggleston l’a fait. J’ai découvert la répétition des couleurs et des formes parmi toutes mes images, et le sujet de mon essai s’est présenté lui-même. En regardant des photos particulières d’Eggleston, j’étais choquée quand j’ai comparé mon image d’un panneau de « No Parking » avec la sienne. C’était presque la même photo ! Aussi comme lui, je me suis concentrée sur la puissance des couleurs. En dépit des ressemblances avec nos photos, je reconnais que mon travail est unique. Les photos d’Eggleston étaient différentes de celles de son inspirateur, Cartier-Bresson ; mon travail a aussi son propre goût. Je suis artiste, une photographe capable de produire de l’art.



Bannière Étoilée

Le potentiel d’une nation forte, le pouvoir de l’Amérique, s’écroule. Alors que le rouge est toujours vif, la porte de possibilité est couverte par un mur impénétrable de brique.




Décoléré

Toujours intacts, les principes fondamentaux de la Constitution disparaissent peu à peu. La capacité de ce bateau à "se diriger" est réduite à celle d’un pneu crevé.



Interdit!

Le contraste entre la liberté de l’Amérique et les limitations auxquelles elle s’impose.




l’amérique

La liberté versus la domination du gouvernement.




Le Résultat

Prise d’un angle différent des autres photos, “Le Résultat” choque le « lecteur ». La nouvelle forme met l’accent sur le dessin extrême d’un homme redoutable qui couvre les couleurs très délavées d’une Amérique qui n’existe plus.