Quand mes grands-parents ont déménagé à Salem, Utah, j'étais étonnée.
Mes grands-parents ont quitté leur grande maison de banlieue pour habiter avec
les vaches ? Qu'est-ce qui s’est passé ? Je n'ai pas compris comment mes grands-parents
pourraient survivre en plein cambrousse où la brise transporte le goût du foin,
où les chevaux sont plus nombreux que les hommes, où les plaines se confondirent
avec le ciel.
Dans cette solitude, néanmoins, existe une communauté de vingt maisons, dans
lesquels habitent mes grands-parents, avec les décorations d'Halloween et les
enfants animés.
Cette
juxtaposition entre l'urbain et le rural m'intrigue. J’ai essayé de capture
cette juxtaposition dans le style de Robert Adams. J’étais attirée par les détails
minuscules qui démontrent un contraste, mais qui passent inaperçus. Je finis
mon essai photo avec une photo d’une maison pour mettre les détails des autres
photos en perspective. On voit les détails avant qu’on voit la vue d’ensemble.
Si j’avais commencé avec la maison, on penserait qu’on déjà comprendre les images, donc on n’aurait pas prêter attention aux détails.
Ce projet n’est
pas un commentaire politique ; plutôt il servit à documenter le paysage
changeant. Le paysage aujourd’hui paraît complètement diffèrent du paysage d’Adams,
mais, au même temps, il est complètement pareil.
Maintenant,
je ne pense au voisinage de mes grands-parents comme une exploitation agricole
sale, mais comme une connexion entre le passé et le futur, entre la terre et le
bâtiment, entre la nature et l’homme.
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